jeudi 14 janvier 2016

Welcome my little love

Quelques jours après avoir joué les chats acrobates, notre petit poussin a enfin décidé de pointer le bout de son nez !!!

Le jour du terme était fixé au samedi 14 novembre.

Nous nous sommes rendus à la maternité pour un contrôle. Comme je le pressentais, bébé était en pleine forme, tandis que mon col était déjà ouvert de 4 cm... Je m'étais conditionnée à accoucher ce jour là, j'ai donc demandé à ce que l'accouchement soit déclenché mais on m'a gentillement répondu qu'il y avait déjà trop de monde en salle de naissance et que je n'étais pas prioritaire...
Nous avons donc pris rendez-vous pour un déclenchent le lundi suivant, à 7h30 (sous réserve que le service ne soit pas saturé).

Nous avons donc passé un week-end tranquille en famille et fêté l'anniversaire de Cyril.

Mais dans la nuit de dimanche à lundi, à 1h20 exactement, j'ai été réveillée par une très forte douleur dans le ventre : la première vraie contraction ressentie depuis le début de ma grossesse ! J'ai tout de suite compris que c'était pour aujourd'hui.

Je me suis levée, suis allée aux toilettes et suis remontée dans la chambre. Et hop : une autre. Je regarde ma montre : 1h30, soit 10 minutes entre les 2 contractions. Je réveille Cyril pour lui dire qu'il faut se préparer à partir ! Je redescends chercher quelque chose et je sens du liquide qui coule entre mes jambes : je perds les eaux !

Je remonte vite pour prendre une douche avant de partir. J'hésite : je me lave les cheveux ou pas ? Mais hop : une nouvelle contraction ! Je regarde ma montre : seulement 5 minutes depuis la précédente. Je crois que je n'ai pas le temps de me laver les cheveux :-)

Cyril m'aide à m'habiller, réveille ma maman et descend charger la voiture. Les contractions sont de plus en plus rapprochées et violentes.

Je me tord de douleurs. Ma mère m'aide à descendre les escaliers. Arrivée en bas, je sens que ça pousse, j'ai envie d'aller aux toilettes mais ma mère me dit de vite aller à la voiture. J'ai trop mal, je n'arrive pas à m’asseoir.

Finalement on y est. Il est 1h50 et Cyril démarre en trombes et roule aussi vite qu'il peut. Je regarde l'horloge de la voiture, les contractions sont de plus en plus rapprochées... Toutes les 2 à 3 minutes... J'ai mal !!!

J'ai la présence d'esprit d'appeler la maternité pour leur dire que j'arrive et qu'il faut venir me chercher à l'arrivée car je ne pourrais pas monter jusqu'en haut. Je me vois répondre que "Normalement, ça ne se fait pas, il y a des fauteuils roulants dans le hall d'entrée". J'insiste. Elle va voir si elle peut venir.

On arrive finalement sur le parking de la maternité. On prend le ticket, il est 2h15.

Je sors difficilement de la voiture. Sur le parking, je m’arrête et je crie à Cyril que je ne peux plus avancer, ça pousse !!! Je ne peux rien faire ça pousse tout seul ! J'ai mal !!!

Finalement, deux sages femmes arrivent avec un fauteuil roulant. Je m'assois, je suis soulagée. Je leur explique ce qu'il se passe et là tout se précipite. Elles me déshabillent dans l'ascenseur.

Dans le couloir, je leur dis d'appeler l'anesthésiste... "Oui oui Madame, on va voir...".

Nous arrivons dans la salle de naissance. La sage femme retire mon pantalon. Elle m'examine et me dit "Ah oui, il est là. A la prochaine contraction vous poussez". Elle appelle sa collègue : "Vite, prépare la table". On me met sous monitoring, et la sage femme demande à Cyril de me mettre le masque à oxygène... Je vais en avoir besoin !

Une nouvelle contraction arrive, je pousse (et je hurle aussi ...). On est lundi 16 novembre. Il est 2h25. Jules est là :-)

La sage femme me perfuse (tout est allé tellement vite qu'elle n'a même pas eu le temps de le faire avant), Cyril peut enfin retirer son écharpe et son pull.

L'avantage d'accoucher sans péridurale c'est que 2 heures après, on peut déjà se lever !

La sage-femme me stresse pour aller aux toilettes. Sinon, elle sera obligée de me poser une sonde et sans anesthésie, çà n'est pas très agréable... Je n'ai pas envie, mais je me force !!!

Une heure après, on monte dans la chambre. J'ai faim, on m'apporte de quoi grignoter. On peut enfin se reposer mais je suis tellement excitée que je n'arrive pas à fermer l’œil.

Notre petit poussin est enfin là : bienvenue dans la vie mon Amour !




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