mercredi 8 avril 2015

Week-end de Pâques au Togo


Ce week-end, le Ghana célébrait aussi Pâques et nous avions 2 jours fériés : vendredi et lundi.

Pour nous pas de chasse aux œufs (car de toute façon on n'en trouve pas dans les magasins), ni d'agneau, mais une petite virée au Togo (au sud du Ghana), en Afrique francophone.

Nous sommes partis avec nos amis Lionel (un ancien Colonel, on ne fréquente pas n'importe qui !) et Aurélie et leur petite Alice de 23 mois (1 mois de plus qu'Antoine).

Le voyage a été assez long : 4 heures pour arriver jusqu'à la frontière où il a fallu faire nos visas et le laisser-passer pour la voiture, puis 2 heures pour arriver jusqu'à Kpalimé, notre première étape.




Nous avons visité un centre d'artisanat spécialisé dans la peinture, la poterie, la couture et la sculpture sur bois (tout un programme...) et avons passé la soirée dans un hôtel-restaurant très charmant tenu par Fanny, une togolaise ayant vécu de nombreuses années en France, et son mari français ; normand pure souche exilé au Togo. Personnel souriant, service aux petits oignons et cuisine française, ça change du Ghana !

Au centre d’artisanat, Antoine s'est fait des copains !
 


Le lendemain matin, petite ballade en forêt jusqu'à la cascade de Womé, accompagnés de Cobra, notre guide. Une promenade de santé mais avec 2 schtroumpfs de même pas deux ans à porter dans les passages un peu raides ou glissants, c'était largement suffisant.


En route !
La descente est un peu raide.
Petite marche au milieu des bananiers
Et des cacaotiers
La cascade de Womé
On voit la photo du pro !
Les plus beaux !
(le guide n'a pris que des photos mal cadrées...)
Antoine et Cobra
Après le déjeuner, direction Lomé, la capitale. La route était superbe avec de jolis paysages bien verts.

A Lomé, changement de décor... La ville est assez sale et surtout très délabrée. Les bâtiments sont en ruine ou n'ont jamais été terminés et sont restés dans leur jus depuis des décennies.

L’hôtel que j'avais choisi (recommandé par le Routard et très bien noté sur Tripadvisor) était situé dans un quartier très populaire. J'ai failli faire demi-tour sans même descendre de la voiture ! Mais finalement il était un peu tard pour trouver autre chose alors on est restés.

Nous sommes allés dîner au restaurant et au retour il nous est arrivé une expérience pas banale...
Le jardinier de l’hôtel n'avait pas rangé son râteau et nous avons roulé dessus devant l’hôtel... Je vous laisse imaginer l'état de la roue... ainsi que mon état d'hystérie... J'ai hurlé sur le gardien du parking qui nous a indiqué où nous garer. Je l'aurais bien viré ;-)

Le lendemain, petit tour dans la ville pour voir le marché et la cathédrale mais sous un soleil de plomb, on a vite pris la direction du Sarakawa, un hôtel 4* de la capitale pour profiter de la piscine vendue par le Routard comme l'une des plus belle de l'Afrique de l'Ouest (très exagéré à mon avis).


La cathédrale
Et pendant la messe de Pâques, les petits s'amusent...
Nous avons déjeuner et passé l'après-midi là-bas. Les enfants vivaient leurs vies et se sont éclatés tous les deux ! Ça faisait plaisir à voir.

La piscine de l'hôtel Sarakawa.

1, 2, 3, on saute ! Et on recommence...
Alice et Antoine se roulent dans le pédiluve...
Qu'ils ont traversé à peu près une 100aine de fois !
C'est tellement mieux de jouer au ballon ici que sur l'herbe !

Le lendemain, retour à la maison après 5 heures de route (pour 200 kilomètres)...

On s'est fait racketter par des policiers à un poste de contrôle (le même où on avait déjà du  payer à l'aller). Ils ont contrôlé nos passeports, le permis de conduire de Cyril et nous ont fait ouvrir le coffre, sortir tous nos équipements de sécurité.

Cyril a son permis international mais n'a pas encore fait faire son permis ghanéen, ce qui a donné une bonne occasion à l'officier de lui faire du chantage. En gros : "je garde ton permis international et tu viens le récupérer demain contre une amende de 600 cédis ou tu me donnes 100 cédis tout de suite et tu peux repartir".

A l'aller au même endroit, on avait déjà du laisser 30 cédis car notre extincteur (oui oui, on doit avoir un extincteur) n'était pas assez chargé.

Les contrôles routiers sont très fréquents au Ghana et jusqu'à présent ça c'était toujours plutôt bien passé mais là je dois dire que c'était le bouquet ! Deux fois arrêtés au même endroit et rackettés par des policiers peu scrupuleux.

Et bien sûr, seules les voitures de blancs sont contrôlées. Les taxis pourris et les trotros (minibus) chargés à bloc, qui ferment avec de la ficelle et qui roulent en crabe tellement ils sont délabrés, passent sans problèmes.

Bref, on nous avait déjà raconté ce genre d'histoire mais le vivre en vrai nous a un peu gâché la fin du week-end !

A part ça, nous avons passé un très bon week-end.

Le Togo est assez semblable au Ghana mais la vie est beaucoup moins chère, on y mange bien et ça fait plaisir de parler français.

On ne retournera probablement pas à Lomé mais on ira volontiers découvrir d'autres coins de verdure dans la région des plateaux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire